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Les jardins extraordinaires des châteaux de la Loire
Les jardins extraordinaires des châteaux de la Loire
Editorial Team

Au pieds des châteaux de la Loire se déploient de fabuleux jardins. Eux aussi ont une histoire, qu’on aurait bien tort d’ignorer. Dès que le printemps pointe son nez, on n’oublie pas de visiter ces espaces en plein air, fleuris et parfois potagers. Certains conservent l’empreinte de leurs illustres créateurs ou visiteurs...
Voici cinq jardins châtelains à ne pas manquer.

Jardins multiples au château de Villandry

Le château de Villandry ne compte pas un, mais huit jardins, en plus d’une orangerie qui fleure bon le parfum d’agrumes rares évocateurs des jardins méditerranéens (ce serait le marquis Michel-Ange de Castellane, ancien ambassadeur à la cour ottomane pour Louis XV, qui aurait pour la première fois implanté ces fruits au château de Villandry, quand il était propriétaire du domaine, au 18e siècle). Les huits jardins sont fascinants par leur aspect géométriques et par les couleurs qui les égaient. Certains font penser aux jardins de la Reine de Cœur dans la version Disney d’Alice au Pays des Merveilles. On se promène dans un labyrinthe, on y découvre les Jardins d’Amour (celui de l’Amour Tendre, de l’Amour Passionné, Volage ou Tragique). Tout un programme. On flâne dans le Jardin Potager. Et dans le Jardin des Simples, on hume le parfum de plantes aromatiques et médicinales.

Le Jardin de Léonard au château du Clos Lucé


(Photo: Elena Dijour / Shutterstock.com)

C'est un illustre « Léonard » qui a donné son nom au jardin du château du Clos Lucé : il s’agit bien de Léonard de Vinci, qui y passa les trois dernières années de son existence, invité par François 1er. C’est ici qu’il mourra, le 2 mai 1519.
Le Jardin de Léonard est un jardin « à l’anglaise », où l’on perçoit l’influence de la Toscane qui a vu naître le grand inventeur : on y retrouve en effet les cyprès, ces arbres effilés dressés tout droit vers le ciel, typiques des paysages italiens. En se promenant dans ce jardin, on découvre aussi des grottes, des bassins, des sources et des cascades. Et surtout, on y trouve vingt machines grandeur nature, manipulables, ainsi que 40 toiles géantes ! Au château du Clos Lucé, on explique s’être donné « pour mission de proposer au public une synthèse de l’œuvre de Léonard. Tout au long de votre visite, éprouvez l’étrange sensation que le génie vient à peine de s’éclipser... »

Honneur aux dames des Jardins de Chenonceau 

On surnomme le Château de Chenonceau le « Château des Dames », en l’honneur de toutes les figures féminines qui s’y sont succédées et l’ont aménagé au fil des siècles. Catherine de Médicis en particulier y a arrangé des espaces à la fois intimes et spectaculaires. L’un des jardins porte son nom. Cette reine de France, grande figure du 16e siècle, y a aussi créé un labyrinthe où il fait bon se perdre avant de grimper sur un promontoire en son centre, pour y profiter d’une magnifique vue d’ensemble. Plus imposant, le jardin de Diane de Poitiers composé de huit grands triangles, avec des terrasses surélevées pour protéger le jardin des crues du Cher. Dans tous ces espaces où la nature est artistiquement organisée, on a parfois la chance de croiser des chats. Et si c’était eux, les nouveaux petits seigneurs du château de Chenonceau ?...

On prend la tangente dans les jardins du château de Chaumont

Le château de Chaumont accueille chaque année le festival international des jardins. Des paysagistes mondialement connus y rivalisent de créativité, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Mais les allées du parc (relativement récent), sont agréables à fréquenter toute l’année. Elles sont « curvilignes », comme cela apparaît clairement dans les vues aériennes que l’on peut consulter. Dessinées en arcs de cercle, elles offrent une promenade jalonnée de différents points de vue. « L’allée dite de ceinture  parcourt le pourtour du parc (...) Des allées secondaires s’y rattachent en un jeu savant de tangentes, d’ellipses et de volutes qui allongent la promenade ou conduisent à des éléments précis », apprend-on sur le site de ce château qui semble tout droit sorti d’un conte de fées.

Libellules, chauves-souris et miroir d’eau au parc du château d’Azay le Rideau

Le château d’Azay le Rideau semble posé sur l’eau, entre deux bras de l’Indre. Cette abondance de l’eau est particulièrement favorable à une végétation luxuriante. Cela tombe bien : en 1791, c’est un passionné de botanique, Charles de Biencourt, qui acquiert ce château. Il souhaite donner une dimension différente à ses jardins, qu’il veut moins maîtrisés. Le parc est désormais riche d’une flore et d’une faune variée. On y trouve différentes espèces d’arbres et de plantes (Ginkgo biloba, Tulipier de Virginie, Séquoia... ), ainsi que des espèces protégées de libellules et de chauves-souris.
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